mercredi 27 mars 2013

ARRRGH, WHAT IS THAT ? Oh, just a fashion monster.

Pour tout vous dire, mon dernier week-end était l'un des plus actifs que j'ai eus depuis ces trois derniers mois.  Débuté vendredi avec le concert du désormais reconnu à sa juste valeur Disiz à Evry, poursuivi samedi par un tour au Kiloshop du boulevard Saint-Germain et terminé en beauté par le principal sujet de ce post : l'exposition ARRRGH ! Monstres de mode, présentée à la Gaîté lyrique jusqu'au 7 avril. Le principe : une sélection de 58 créations de créateurs et artistes à part entière proposée par un collectif grec (Η Ελλάδα θα ξεπεράσει !), appréciés pour leurs vêtements mais surtout pour ces fameuses chimères, toutes plus "effrayantes" les unes que les autres. De Walter Van Beiredonck, Henrik Vibskov, mes meilleurs potes, à Rick Owens, en passant par des figures emblématiques de l'excentricité comme Andrea Crews ou Charlie le Mindu, cette rétrospective spécial monstre satisfait les sens, il n'y a pas à dire. Je n'ai vraiment pas été déçue.

Avant de me plonger dans cet univers étrange, j'ai d'abord été faire un tour au Bar de la Gaîté Lyrique, surprenant par ses contrastes architecturaux.



Après cette petite pause... euh... totalement diététique, je suis plongée au coeur de l'antre des titans de la bizarrerie. Ils sont dotés de cheveux, de masques, de maisons sur leurs têtes. Parfois composés de toutes les matières possibles et inimaginables. Quand on ferme les yeux, on peut entendre tous les petits bruits flippants qu'ils pourraient faire. Beaucoup d'enfants sont présents, et je me demande comment ils pourront dormir cette nuit. Dans un coin, un mannequin a une robe automatique qui se regonfle en tête de mort toutes les dix minutes. Des formes en tous genres, nuages, boules de poils, fantômes et peluches se mélangent. Les monstres ne sont définitivement pas rassurants, mais ont un côté attachant,  on ne peut le nier.








"Et moi, est-ce que je peux être un monstre ?"




samedi 23 mars 2013

God bless John Kilar's America.



Rick Genest (Zombie boy), Grimes, stranger.



Depuis quelques jours, je suis en extase sur les photos du génial et très jeune californien John Kilar. Visages connus, inconnus, paysages à tomber et, on peut le remarquer, une légère fascination pour les physiques atypiques, ces photographies illustrent et représentent à merveille les vrais visages de l'Amérique. Parmis ses modèles, on trouve Agyness Dayn, Charlotte Free, Rick Genest et bien d'autres. Il se fait peu à peu une place dans le cercle des artistes photographes américains. Il a d'ailleurs shooté Dave Grohl pour le magasine Dazed & Confused d'avril. A surveiller !

mercredi 20 mars 2013

Shine bright like Cara.


Il semblerait bien que la machine des supersmodels soit de nouveau en marche. C'est bien Cara Delevigne, petite soeur de Poppy, jolie anglaise de 20 ans, que l'on reconnait grâce à ses sourcils, son sourire d'ange et sa bonne humeur, qui en est l'une des plus influentes meneuses aujourd'hui. L'art d'être mannequin, elle a ça dans le sang, c'est génétique, ce n'est donc pas étonnant que toutes les marques se l'arrachent, pourtant elle semble prendre cette tornade médiatique avec beaucoup d'insouciance, continuant à poster sa vie surréaliste sur son tumblr, discuter avec ses quelques 500 000 followers, et aller manger des sushis avec ses amis Rihanna, Rita Ora et Jourdan Dunn. Normal quoi. ID magasine l'a mise en scène dans son dernier numéro, où elle nous livre un strip-tease tout en finesse, coiffée d'une perruque rose. Les photos sont à tomber, la vidéo aussi. 





mardi 19 mars 2013

Soleil froid, rayons chauds.

Obscur et réalité de Julio Le Parc.

NEON pour François Curlet.


Hello.


Profitant de mes dernières heures de liberté conditionnel avant de reprendre les cours, je me suis rendue au Palais de Tokyo, le musée des bobos parisiens par excellence, pour découvrir l'exposition "Soleil froid" samedi dernier. Y étant aller sans rien connaitre de cette mystérieuse présentation, ignorant même le nom et le genre des artistes y ayant participé, je dois vous dire que j'ai été agréablement surprise.
Figure de proue de cette démonstration : Julio le Parc, qualifié de "jeune artiste de 84 ans", tellement conceptuel et entier qu'il a refusé une rétrospective en son honneur après l'avoir décidé au pile ou face. Ce qui m'a d'abord frappée, c'est l'entrée dans le monde de cet esthète par une sorte d'antichambre remplie de miroirs. Ca tourne, ça bouge, on s'y perds et on se retrouve, avant de plonger dans la gueule du lion. 
Jeux de lumières et de formes infinies, à l'aide de moteurs, d'illusions d'optiques et d'imagination, Julio le Parc étonne et fascine en même temps. Suivent ensuite toute une flopée d'artistes ayant chacun un univers bien particulier, original, souvent éblouissant. Mention spéciale pour Hicham Berrada, issu des modules de la fondation Pierre Bergé - Yves Saint-Laurent présent au musée, mettant en scènes des changements et des métamorphoses de la nature activées chimiquement ou mécaniquement. Un théâtre, en quelque sorte. J'ai également beaucoup aimé la façon dont François Curlet représentait des objets simples, voir banals, tout en y glissant une pointe d'humour. 
Décidément, l'art contemporain est un chemin sans fin... ni début d'ailleurs. 


Le théatre d'Hicham Berrada.










lundi 4 mars 2013

Norvegian vampires.


Is this real life ?

Ces vacances sont des vacances un peu spéciales pour moi. Au lieu d’aller couvrir la fashion week parisienne automne-hiver, comme je le fais chaque année, je suis en ce moment en Norvège. Oui, en Norvège, au pays des Fjords, du développement durable, du saumon et surtout de la neige. Je vais par conséquent monter sur des skis pour la première fois de ma vie, ce qui reste d’être assez comique, sachant que mon entourage aime rire de mes « petites jambes désordonnées ». Merci, merci beaucoup. Allez, j’essayerai de vous rapporter quelques photos de ce joli pays.
En bref, pas de défilés pour moi cette saison, mais cela ne m’empêche pas de suivre la mode depuis mon petit chalet. J’ai d’ailleurs remarqué une tendance qui à l’air de s’imposer sur les collections en ce moment : le Vamp Chic.

 Déjà présente depuis déjà plusieurs saisons, elle est revisitée chaque année par des créateurs différents, chacun y ajoutant sa touche personnelle.
Le duo Dolce&Gabbana  a opté pour la vamp chrétienne. En mêlant culture Byzantine et racines Italiennes, la Mama avec un grand M, symbole phare et fière de la marque, se transforme en reine, parée d’or, chaussée de fleurs, ou encore moulée dans une robe rouge coquelicot, bijoutée et dentelée jusqu’aux dents. Seul le regard et les lèvres d’un prune presque sang nous montre cette « double identité » vampirique. Anthony Vaccarello, le nouveau chouchou du peuple pourtant si difficile de la mode, a opté pour une vamp parisienne. Vêtue de noir, de cuir et de crochets uniquement, sans bijoux et le regard blanc, voilà la femme vue par le créateur français, sublimant la beauté sans abuser d’artifices et de parures. 




Dolce&Gabbana. 

Anthony Vaccarello.