mardi 22 janvier 2013

Back to black for winter.

Et voilà le retour des hommes, des vrais. Et oui, la fashion week, c'étais la semaine dernière  et personne ne s’étonnait de voir des modeux et fashionistas en jupes par -4°. C'est toujours sympa, pourtant, c'était l'une des fashion weeks les plus foireuses à laquelle j'ai été pour ma part, pas à cause des défilés, nooooon, à cause de cette dgdhzujdb de neige. 

Samedi matin, j'ai rassemblé ce qu'il me restait de courage, et j'ai commis une entorse à mon propre règlement : porter des Uggs - Oui, des Uggs, ces chaussures informes et laide au possible. Malgré le froid extrême et les litres de neiges que je me suis prises dans les yeux, je suis arrivée pile à l'heure pour le défilé du créateur coréen Songzio. Des fois, je me dis que ma passion pour la mode est beaucoup trop envahissante. Et me voici sur la pointe des pieds, avec une chapka de 5kg sur la tête, devant un défilé. Normal. 



L'allure androgyne et nonchalante, les cheveux colorés en orange et le regard dur, les mannequins me feraient presque peur. Comme dans beaucoup de ses collections, Songzio se concentre sur une matière particulière mais discrète, comme une signature récurrente, une trace qui structure la collection, qui est ici sans hésitation les costumes en total cuir, quelques fois parsemés de traits de peintures nonchalamment jetés sur le vêtement.  Les deux couleurs dominantes sont, comme souvent pour la mode masculine, le noir et le blanc, qui symbolise une sorte de complétude, d'absolu, de dualité totale. Les coupes sont simples et nets, les cols ronds s'assemblent à des vestes larges et des pulls en laine porté quasiment comme des robes, ce qui met en valeur encore une fois ce côté androgyne, tant recherché et travaillé. On remarque aussi une tendance au froissage du vêtement, comme sur les pantalons larges, histoire d'introduire un peu plus de légèreté à cette collection si sombre, qui sait ? 



Toujours dans un esprit un peu sombre, j'ai particulièrement aimé la collection du créateur Boris Bidjan Saberi, une présentation à laquelle je n'étais malheureusement pas conviée mais que j'ai quand même apprécié  surtout pour l'allure vagabond chic que donne les coupes des vêtements  le sarouel en sort d'ailleurs très bien modernisé (moi qui déteste les sarouels autant que les Uggs). Les mélanges de matières m'ont également agréablement surprise, un sans faute de mon point de vue. 






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