mercredi 23 octobre 2013

Naked and confused.

Cela fait quelques temps que je suis rentrée en première, presque deux mois. Deux mois à bûcher et à analyser, à écrire des pages entières sur des textes classiques et contemporains. Deux mois qu'on me rend un regard plein de compassion quand j'annonce la section que j'ai choisie. Deux longs mois. J'apprends énormément de choses, même si je me sens légèrement dépassée par les évènements, ce qui ne doit être qu'une simple impression bien-sûr.



Cela fait également deux mois que tous les mardis soirs, je prends des cours d'histoire de l'art à l'Ecole du Louvre. Je peux vous dire que je me suis sentie toute fière la première fois que je me suis installée dans un amphi, j'avais même du mal à dissimuler mon enthousiasme au milieu de tous ces trentenaires (je dois être la plus jeune des quelques 500 étudiants, NORMAL). Dans la continuité de cette série d'étude, j'ai tendance à lire énormément, et aller encore plus au cinéma et au musée, qui sont gratuits pour la plupart pour moi. Oui, ce sont les joies d'être mineure. Un nombre incalculable d'expositions ouvrent en ce moment, mais "Masculin/Masculin" au musée d'Orsay a plus attirée mon attention que les autres, peut-être parce que l'affiche de présentation de la collection m'a un peu fait penser à la technique du "naked man", initiée dans le meilleur des épisodes de "How I Met Your Mother". Culture générale, vous dis-je. 
Consacrée à la représentation du nu masculin du 19eme siècle à nos jours, on y trouve des oeuvres magistrales, quelques-unes plus connues que d'autres, notamment les photographies de Pierre et Gilles ou David Lachapelle. Elles ne sont pas classées chronologiquement, mais par thème, ce qui permet de voir plus facilement les différentes perceptions de ces études du nu masculin à travers les époques. C'est ainsi qu'on peut passer d'une scène de la mythologie grecque brossée par le peintre Gustave Moreau à une esquisse d'Andy Warhol, en passant entre les gigantesques sculptures en marbre de corps athlétiques, ce qui ne manque pas de provoquer les gloussements d'un bout à l'autre de la visite. Des rires d'admiration peut-être ?



lundi 22 juillet 2013

I've been work, work, work, work, working on my sh*t.

Oui, c'est moi qui regarde Paris comme une touriste. 

Absente depuis le 22 mai, moi ? Mais pas du tout, je vois absolument pas de quoi vous parlez. 2 mois, pffff... n'importe quoi.

Bon ok, 2 mois pile sans écrire, ni publier. Pas par manque de temps ou d'envie, loin de la, mais je me suis plutôt détachée d'internet pendant cette "longue" période. En ce moment même, je vous écris me prélassant avec un bol de céréale en Norvège. Je sais c'est la classe, mais beaucoup d’évènements plutôt hallucinants et franchement cools me sont d'abord arrivé, car oui, on ne profite pas du soleil de Lilhammer sans l'avoir plus ou moins mérité. D'abords, au lieu de profiter pleinement de l'annonce de mon passage prochain en classe de première littéraire (YEAH BITCHES),  j'ai effectué un stage au bureau de presse de Vanessa Bruno durant la deuxième semaine de juin. J'ai donc découvert les joies de travailler dans la mode, et est pu par conséquent découvrir, trier, admirer, plier les dernières collections, envoyant et recevant quelques pièces à et de l'autre bout du monde tout les jours. Au bout du 3eme jour, je trouvais donc normal de voir déambuler quelques mannequins pour le shooting du lookbook dans le showroom, de recevoir Laurencé Arné, l'actrice que tout le monde adore et qui cartonne en DRH nymphomane dans l'hilarante série "WorkinGirls" , tout en emballant dans du papier de soie un manteau pour le Vogue Allemand. Pour ma bonne participation, j'ai même reçu une besace de la ligne Athé. Non, vraiment, c'était une bonne semaine, qui m'a encore plus motivée pour ma, je l’espère, future voie. 
Après une semaine de dur (enfin tout est relatif) labeur, j'ai passé 5 jours à la terrasse du même café, avec les mêmes personnes, en jouant au carte, patientant tous pour THE évènement prétendu, toujours le même depuis des années : la fête de la musique, marquant le début du soi-disant été. Très intéressant, je vous l'accorde. J'ai pu cependant bien profiter de cette soirée de fête, avant de m'envoler pour l'Espagne le lendemain, puis pour le sud de la France, 5 jours plus tard, puis pour la Norvège, actuellement ! Pendant cet espèce de tour de l’Europe, et même si je n'ai pu participer à aucune fashion weeks, je me suis finalement rendue compte que voyager était très enrichissant, et que je ne comptais certainement pas m'arrêter à mes frontières françaises (no offense, of course). Pendant ces longues semaines d'absences, donc, beaucoup de choses sont arrivés, des plus heureuses (Kate Middleton accouche d'un petit bout de bébé en ce moment même) aux plus tragiques (la mort de Cory Monteith m'a fait un choc, par exemple).

 Et vous savez ce qui est le plus incroyable dans tout ça ? Je suis de retour ! 
J'ai même du son pour vous remettre en jambe.






mercredi 22 mai 2013

Kit Neale and the Macarena.


L’année dernière encore, le monde de la mode ne faisait l’éloge que d’une seule époque , pourtant pas si lointaine : les années 90. C’était le bon temps, le temps du club Dorothée, des sacs banane et de Lady Di, des slims neiges et du Prince de Bel-Air. Et même si j’ai l’air jeune et insignifiante au premier regard, j’ai quand même laissé une petite trace dans cette époque magnifique. Bon, j’avais à peine 3 ans, et ce sont juste quelques vidéos de familles ou on me voit déambuler dans les couloirs de Disney avec mes jambes qui partent dans tout les sens… Mais ça compte ! Enfin, ce n’est pas la que je voulais en venir, mais plutôt à la collection homme de Kit Neale pour cet été,  où plus précisément sa vidéo. Je m’explique.
D’abord, il faut savoir que j’ai découvert ce créateur il n’y a pas si longtemps, en faisant un petit tour sur le twitter de je ne sais quel twittos hystérique. Avec l’aide de mon meilleur ami Google, j’ai appris qu’il avait travaillé pour Gareth Pugh, qu’il était anglais et plutôt fun, pas une âme d’artiste perdu qui noie son chagrin de ses créations, mais qui poste des photos sur Tumblr (site récemment racheté par Yahoo, j’en pleurerais  presque). Et, sans prendre gare, j’ai cliqué sur une de ses vidéos de casting. Vêtus de ses fringues hautes en imprimés, sa spécialité parait-il, et en couleur, je me suis retrouvée à rire comme une folle devant ses futurs mannequins dansant la macarena, hymne inoubliable des 90’s, comme nous le savons tous. Ceci est-ce normale ? Probablement pas, mais c’est très drôle, rien que l’expression des modèles, qui n’ont pas l’air d’humeur à se bidonner, est à mourir de rire. Peut-être que je suis sadique, en fait…
 
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Et voici notre homme. N'a t'il pas la classe d'un certain type d'hipster anglais, par hasard ?
 


mardi 14 mai 2013

Mood #2





 

 
"Non, je suis pas en train de prendre des photos de vente d'appartement, j'essaye de créer un effet blog lifestyle, you know what I mean."
 

lundi 13 mai 2013

Boris Vian and his pianococktail.


 

Je me retrouve de nouveau à Paris, nostalgique et crevée. Ah, si j'avais pu rester, ne serait-ce que quelques semaines (voir quelques mois) en plus, ça aurait été plus que parfait. Dès mon retour, pourtant, alimentée par le décalage horaire, et ayant surtout peur de rater ne serait-ce qu'un de mes derniers moments avant mon retour au bagne... euh... au lycée (faute de frappe, ma main a glissé), je suis allée au Louxor, le cinéma tout récemment rénové de Barbes, pour aller voir l'adaptation du roman de Boris Vian par Michel Gondry, "l'écume des jours". J'avais un peu peur, je dois l'avouer. Il faut dire que c'est l'un des premiers romans qui m'a donné un goût maintenant prononcé pour la littérature et plus généralement la poesie. Vu le délire dans lequel Vian nous plonge dans les quelques 315 pages du roman, j'étais un peu sceptique quand à l'adaptation. Pourtant, adorant tout aussi profondément Gondry, qui m'a lui, conquise grâce à son "Be kind, rewind", je me suis laissée entrainée, car j'étais, je ne peux vous le cacher, un peu curieuse aussi. Comme d'habitude.
Et c'est après deux heures et cinq minutes d'images que je me suis dit que ça valait vraiment le coup. On ne peut plus fidèle au récit, sans mentir, je me demande presque comment le réalisateur a fait pour amener autant de poésie et de finesse dans l'art parfois froid et pleins de clichés prévisibles du cinéma. Le jeu des acteurs était même preque juste, et le jazz de Duke Ellington a fini de m'achever. Amen, je pense que je peux mourir en paix. Bon, pas forcément maintenant, Gatsby le Magnifique sort dans quelques jours.




mardi 7 mai 2013

New York I love you, but you're bringing me down.


Hello.


Cela fait quelques jours que je suis dans la ville géante New York, et je suis déjà totalement accro. Je suis d'ailleurs déjà à la recherche active d'université dans le coin ! En l'espace de quelques temps, j'ai découvert de nouvelles boutiques, des sons mais aussi des artistes made in Big Apple, notamment le duo Pete Voelker et Chad Moore, photographes qui partagent leurs vies et leurs moments les plus intimes sur leur sites respectifs, et qui les exposent éventuellement. Ils ont conquis dernièrement le musée Oz à Amsterdam. Leurs clichés sont cools, simples et sans complexes, ils capturent leurs existences comme si c’était la notre et celles de nos potes, et c’est ce qui fait le charme de leurs images, qui illustrent plus généralement la jeunesse, qu’elle soit américaine ou autre. Je pense aussi qu'il y a une grande part de voyeurisme dans ce genre de photos. Exposer sa vie, qu'elle soit fascinante ou complètement ininteressante, en essayant de la magnifier au possible, ce n'est pas ce que l'on fait au quotidien par hasard ?


louise_bathroom_jhole








Ils ont aussi fait un petit teaser cool pour leur exhibition : http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=mlMtokc5_E4#action=share

vendredi 3 mai 2013

Petit Bateau se salit les mains.


Et elle est contente...
 

C’est de l’aéroport que je vous écris, car après avoir passé quelques jours en Vendée, je bouge pour la ville un peu plus animée, disons, de New York. Et oui, New York City. C’est la deuxième fois que j’y vais mais j’ai malgré tout tellement hâte d’y être que j’ai à peine dormi cette nuit ! Avant de m’en aller pour la ville qui ne dort jamais (parait-il), il fallait que je vous raconte la petite matinée que j’ai offerte à ma petite sœur, Anjali, il y a deux semaines. Elle a été conviée, on peut le dire, à décorer la boutique Petit Bateau à grand coup de peinture avec un groupe d’enfant chouchoutés à l’occasion et épaulé par l’artiste et auteur de littérature jeunesse Hervé Tullet, qui a également crée une collection dans cette maison. Pour les 120 ans de la marque culte, la boutique de a rue du 29 juillet à donc été envahie par des marmots emplis d’inspiration et de créativité. Une petite camionnette était même louée pour l’occasion, offrant des petits déjeuners gourmands à tour de bras. Rentrée avec ses petits cadeaux (un livre de Tullet et un tee-shirt qui lui allait comme un gant), ma sœurette s’est empressée de me remercier en me faisant mille baisers et des tonnes de câlins. Je crois que ça lui a plu…


 


dimanche 14 avril 2013

BRNS in my brains.



Sous le soleil, les cheveux lisses, en mangeant des bonbons à m'en faire péter l'estomac, je suis enfin prête pour l'été, et ce n'est pas trop tôt d'ailleurs. Et pour m'accompagner dans ce programme très constructif, j'écoute BRNS, ma dernière découverte musicale récente. Prononcé "Brains", entre l'heavy pop et l'électro sympa, c'est l'un des groupes montants de la scène Belge, et c'est sans surprise justifié. Avec des influences marquées (on cite Foals, Animal Collective) et une tournée quasimment comble, les 4 membres du groupe se sont donné les moyens de préparer comme il se doit leur EP "Wounded" qui sortira le 21 mai, j'éspère d'ailleurs un franc succès pour eux, car ils le méritent. Même si le son et l'athmosphère doivent être beaucoup plus spectaculaires en live, le son studio nous donne déjà un avant goût de l'ésprit général. Régalez-vous !

WOUNDED cover art



Listen here, people.


lundi 8 avril 2013

Luke Brooks, the English genious.

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Je réflechis beaucoup plus à mon orientation depuis quelques mois, et mes intentions premières se tournent naturellements et irrémédiablements vers l'écriture journalistique, si possible dans le domaine de la mode. Oui, je sais, ça peut faire un peu Curriculum Vitae dit comme ça, mais cette pensée qui me travaille quand même pas mal et qui me prends un peu la tête parfois, m'a fait découvrir Luke Brooks. Jeune diplomé de la St. Martins school de Londres (l'école qui m'attire le plus), il a présenté pour sa collection de fin d'année en juin dernier, une collection autour des jeux olympiques qui lui avait permis d'impressioner le milieu en peu de temps. Pas mal pour une fabrication de fin d'étude. Il est revenu ensuite avec un projet différent, s'inspirant, pour l'automne-hiver 2013, d'une garde robe plus purs et presque sans courbes apparentes, qu'il représente dans une série de shoot dans le Dazed Digital.

"They involved using wax to rub an engraved image onto Tyvek, a paper-like synthetic fabric with a soft underside. At the time the idea didn’t go anywhere, but I saw that it had a certain poetry in its simplicity."

Et c'est justement cette simplicité sombre qui séduit.

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mercredi 27 mars 2013

ARRRGH, WHAT IS THAT ? Oh, just a fashion monster.

Pour tout vous dire, mon dernier week-end était l'un des plus actifs que j'ai eus depuis ces trois derniers mois.  Débuté vendredi avec le concert du désormais reconnu à sa juste valeur Disiz à Evry, poursuivi samedi par un tour au Kiloshop du boulevard Saint-Germain et terminé en beauté par le principal sujet de ce post : l'exposition ARRRGH ! Monstres de mode, présentée à la Gaîté lyrique jusqu'au 7 avril. Le principe : une sélection de 58 créations de créateurs et artistes à part entière proposée par un collectif grec (Η Ελλάδα θα ξεπεράσει !), appréciés pour leurs vêtements mais surtout pour ces fameuses chimères, toutes plus "effrayantes" les unes que les autres. De Walter Van Beiredonck, Henrik Vibskov, mes meilleurs potes, à Rick Owens, en passant par des figures emblématiques de l'excentricité comme Andrea Crews ou Charlie le Mindu, cette rétrospective spécial monstre satisfait les sens, il n'y a pas à dire. Je n'ai vraiment pas été déçue.

Avant de me plonger dans cet univers étrange, j'ai d'abord été faire un tour au Bar de la Gaîté Lyrique, surprenant par ses contrastes architecturaux.



Après cette petite pause... euh... totalement diététique, je suis plongée au coeur de l'antre des titans de la bizarrerie. Ils sont dotés de cheveux, de masques, de maisons sur leurs têtes. Parfois composés de toutes les matières possibles et inimaginables. Quand on ferme les yeux, on peut entendre tous les petits bruits flippants qu'ils pourraient faire. Beaucoup d'enfants sont présents, et je me demande comment ils pourront dormir cette nuit. Dans un coin, un mannequin a une robe automatique qui se regonfle en tête de mort toutes les dix minutes. Des formes en tous genres, nuages, boules de poils, fantômes et peluches se mélangent. Les monstres ne sont définitivement pas rassurants, mais ont un côté attachant,  on ne peut le nier.








"Et moi, est-ce que je peux être un monstre ?"




samedi 23 mars 2013

God bless John Kilar's America.



Rick Genest (Zombie boy), Grimes, stranger.



Depuis quelques jours, je suis en extase sur les photos du génial et très jeune californien John Kilar. Visages connus, inconnus, paysages à tomber et, on peut le remarquer, une légère fascination pour les physiques atypiques, ces photographies illustrent et représentent à merveille les vrais visages de l'Amérique. Parmis ses modèles, on trouve Agyness Dayn, Charlotte Free, Rick Genest et bien d'autres. Il se fait peu à peu une place dans le cercle des artistes photographes américains. Il a d'ailleurs shooté Dave Grohl pour le magasine Dazed & Confused d'avril. A surveiller !

mercredi 20 mars 2013

Shine bright like Cara.


Il semblerait bien que la machine des supersmodels soit de nouveau en marche. C'est bien Cara Delevigne, petite soeur de Poppy, jolie anglaise de 20 ans, que l'on reconnait grâce à ses sourcils, son sourire d'ange et sa bonne humeur, qui en est l'une des plus influentes meneuses aujourd'hui. L'art d'être mannequin, elle a ça dans le sang, c'est génétique, ce n'est donc pas étonnant que toutes les marques se l'arrachent, pourtant elle semble prendre cette tornade médiatique avec beaucoup d'insouciance, continuant à poster sa vie surréaliste sur son tumblr, discuter avec ses quelques 500 000 followers, et aller manger des sushis avec ses amis Rihanna, Rita Ora et Jourdan Dunn. Normal quoi. ID magasine l'a mise en scène dans son dernier numéro, où elle nous livre un strip-tease tout en finesse, coiffée d'une perruque rose. Les photos sont à tomber, la vidéo aussi. 





mardi 19 mars 2013

Soleil froid, rayons chauds.

Obscur et réalité de Julio Le Parc.

NEON pour François Curlet.


Hello.


Profitant de mes dernières heures de liberté conditionnel avant de reprendre les cours, je me suis rendue au Palais de Tokyo, le musée des bobos parisiens par excellence, pour découvrir l'exposition "Soleil froid" samedi dernier. Y étant aller sans rien connaitre de cette mystérieuse présentation, ignorant même le nom et le genre des artistes y ayant participé, je dois vous dire que j'ai été agréablement surprise.
Figure de proue de cette démonstration : Julio le Parc, qualifié de "jeune artiste de 84 ans", tellement conceptuel et entier qu'il a refusé une rétrospective en son honneur après l'avoir décidé au pile ou face. Ce qui m'a d'abord frappée, c'est l'entrée dans le monde de cet esthète par une sorte d'antichambre remplie de miroirs. Ca tourne, ça bouge, on s'y perds et on se retrouve, avant de plonger dans la gueule du lion. 
Jeux de lumières et de formes infinies, à l'aide de moteurs, d'illusions d'optiques et d'imagination, Julio le Parc étonne et fascine en même temps. Suivent ensuite toute une flopée d'artistes ayant chacun un univers bien particulier, original, souvent éblouissant. Mention spéciale pour Hicham Berrada, issu des modules de la fondation Pierre Bergé - Yves Saint-Laurent présent au musée, mettant en scènes des changements et des métamorphoses de la nature activées chimiquement ou mécaniquement. Un théâtre, en quelque sorte. J'ai également beaucoup aimé la façon dont François Curlet représentait des objets simples, voir banals, tout en y glissant une pointe d'humour. 
Décidément, l'art contemporain est un chemin sans fin... ni début d'ailleurs. 


Le théatre d'Hicham Berrada.