vendredi 3 août 2012

Jazz In Marciac #3




On peut décrire cette soirée par une phrase : la nuit de la voix. C’est avec plaisir que nous retrouvons d’abord Gregory Porter. Le californien nous a tous bluffé, il faut le reconnaitre. Avec des influences très marquées, comme Nat King Cole et Marvin Gaye, on ne pouvait rêver mieux. Jazz, blues, soul, tout y est, il se relâche naturellement. Grégory nous emporte sans forcer avec son talent et sa voix hors du commun, tandis que Dianne arrive comme une diva. La reine des reines n’a pas besoin de nous convaincre, car nous sommes déjà à ses pieds rien qu’à ses premières vibes. Même les musiciens de l’orchestre qui l’accompagne ne peuvent dissimuler leur admiration envers la diva, en particulier le chef d’orchestre, qui la regarde comme ébloui. Dianne joue avec nous, avec nos voix, et bien sur nous l’a laissons faire. Elle s’adresse à nous comme à ses bébés, et on la sens comme à la maison. La reprise du titre de Bob Marley « Waiting for your love » version jazz, bien sur, nous emmène tout de suite sur une autre planète. Le moment le plus fort et le plus émouvant de cette nuit (déjà ?) culte reste quand même le duo des deux chanteurs, se tenant la main, leur premier duo qu’ils nous ont généreusement offert pour notre plus grand plaisir.  Quand le dernier morceau arrive, l’assistance n’en peut plus et fait ce qu’elle désire depuis le début : danser. Dianne est satisfaite, cela se voit et s’entend. Elle peut repartir comme elle est arrivée : telle la dernière des divas.


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