jeudi 17 mars 2011

ViviennePunkette and YohjiPunk.

Vendredi, pas de blagues. Vivienne Westwood, autrement dit la déesse punk par excellence présente sa collection. En attendant dans la file standing, qui est déjà bien remplie, je branche mon Ipod sur Kanye West et patiente tranquillement. Et là… je me rends compte qu’il vient de se passer un truc bizarre. En écoutant « tell me nothing », Kanye West est passé à quelques centimètres de moi, et personne n’a l’air de trouver cela exceptionnel. Moi si ! Et malgré la nuit qui commence à tomber et le froid, et aussi les 40 minutes d’attentes, je me dis que le show risque d’être magnifique.

 J’ai vraiment failli ne pas rentrer, et je me suis fais griller les meilleures places par d’autres personnes, mais j’ai quand même réussi à trouver un petit coin tranquille, ou j’ai bien vu le défilé, qui était je pense le plus magnifique que je n’ai jamais vu. Déambulant sur un catwalk pailleté gold, assortis aux chaussures, les mannequins m’ont invité à un vrai voyage. Robes imprimés baroques, tailleurs et costumes oversized, chaussettes hautes et collants trompe-l’œil, on dirait que Mme. Westwood revisite encore et encore la Lady British, en la mixant avec toutes les femmes du monde entier. Inspirations africaines, tribales, elle garde les codes de cette lady à grand renfort de tweed, de maille et de tulle. Presque toutes les mannequins ont de longs gants et surtout un chapeau cloche, customisé en fonction des vêtements.

Et enfin le final. La robe de mariée arrive sous une pluie de papiers dorés, et qui lance son bouquet dans la foule, l’air de dire « qui sera le prochain créateur de mes rêves ? ». Du bestial et créatif omniprésent, donc, et cela ressemble presque à de la haute couture tellement c’est beau.






Après la dinguerie organisée, place au sobre et à mon créateur fétiche, que je ne cesse d’admirer encore plus au fil de ses collections : Yohji Yamamoto. Oublié l’inutile et le tissu traité à la va-vite, on peut apprécier le travail de Mr. Yamamoto sans se prendre la tête, sans chercher THE détail. Il nous laisse libre d’interpréter sa collection comme on le souhaite, sans laisser les indices trop faciles à la portée de n’importe qui. Pas de talons compliqués, tout est dans les cheveux. Colorées et perchées, les coupes sont improbable, l’éclair de fantaisie. Les robes en résille et mousseline (donc transparence) laissent entrevoir le corps même et donnent ce côté libre à la collection, presque à nu. Les découpes en dentelles et les collants imprimés, rock et arty sont associés aux robes soutenues par des paniers, comme à la cour du roi. Les fleurs doivent aussi faire parties des inspirations de Yohji cette saison, car elles sont présentes en imprimés et mêmes cousus sur de la mousseline. De menteaux longs et larges viennent alourdir cette silhouette si candide, si légere. Une collection très bien étudiés et il y a certaines pièces qui me font déjà de l’œil… En fait, je crois vraiment que je ne peux plus me passer de lui. Autant sa derniere collection homme était à couper le souffle, mais là, je frole l'hypertension. Je crois que je l'aime...





1 commentaire:

  1. OMG!Gros coup de coeur pour la collection de Westwood!!!!!!!!!!!
    Oui tu a raison on voit bien les influece africaine, ethnique.Et la robe de marrié (c'est bien la 4 ème photo?) me rappelle les coupes des robes porté au temps de marie-antoinette et tout sauf que les imprimé léopard, et la mannequin black nous ramène à l'afrique!Une Queen of africa?
    Je kiff!
    Moi aussi je veux assiter a un défilé!!!T.T!Comment tu fait?c'est gratuit?

    RépondreSupprimer