mardi 22 mars 2011

Le minimalisme est roi.

Même le week end, la fashion week domine. Et pour le samedi, c’est au show de Véronique Leroy, reine des parisiennes, que je me rends, au palais de Tokyo. C’est sans surprise que j’aperçois des têtes déjà vus, car pendant la semaine de la mode, on se croise et se recroise, sans savoir si l’on va se revoir un jour. Comme pour les hôtesses de l’air, en fait !

L’endroit étant assez sombre, j’ai du mal à trouver une bonne place, et me place debout pour pouvoir être sur de tout voir, c’est l’avantage d’être en standing. On se met où on veut (enfin, où on peut)
Pour cette collection automne hiver, la dame BCBG est vraiment mise en évidence. Des tailleurs et des jupes midi revisités par du mohair, du cuir et du molleton. Les couleurs, très sobres (bleu marine ou rouge bordeaux), assombrissent ce côté rive droite, comme les robes en dentelles-fleurs. En parlant de robes, elles sont pratiquement toutes imprimées en V, bandes en cuir brillant ou en mousseline, blanc, vert d’eau, pleins de déclinaisons ! La fantaisie est très limitée*, un minimalisme très prononcé. C’est une maison qui se construit de bons basiques, encore et encore. Plus de fun ne ferait pas de mal, mais pourrait plomber cette "ambiance" de travail et de qualité.
*Ça me fait un peu penser aux collections les plus chics de Céline ou Chloé…







Et pour continuer dans la simplicité pur, je suis invitée le lendemain au show Akris.
Je rejoins un ami, Gion, à la salle Wagram. Toutes les rédactrices suisses et allemandes sont là. Sans rire, la langue allemande m’a toujours intrigué, c’est fou ! Tout le monde autour de moi parle allemand… et je suis la seul à ne pas comprendre. SIC !
La maroquinerie étant la clé d’Akris, il y a un vrai travail sur les sacs et sur les pochettes… d’Ipad !
Ca arrive toujours à m’étonner. So.
Les matières sont très variées (cashmere, suédé, alpaga, agneau…) ainsi que les couleurs (camel, bordeaux, gris, vert sapin…) tout en gardant ce côté néo-bourgeois, un peu « carré » et démodé et surtout très «madame ». Les coupes restent ultra-clean, aucun superflu ne vient gêner l’œil et surcharger la silhouette, c’est frais. Oui, un peu de fantaisie, ça va, mais cela commence à devenir trop vu, too much. Alors, Akris vient résoudre le problème. Les seuls « extravagances » sont les talons des chaussures : Courbés, on dirait presque que les mannequins vont tomber. Et aussi, cet imprimé building : « the Wedding Tower » , qui a inspiré Albert Krielmer, selon lui, pour toute sa collection. Pour résumer, les créations Akris sont modernes, sans perdre de leurs minimalismes.
Après le show, j’ai eu la chance de dire quelques mots à Mr. Krielmer, et surtout de le féliciter. C’est une chance, non ?





Cette arbre me fait vraiment penser à Central Park en fin d'automne, et la coupe de cette "robe tube" met vraiment bien en valeur ce paysage. On dirait que le modèle est en liberté conditionné, non ?
 
 
Merci beaucoup à Gion pour l'invitation du défilé Akris :)
source image

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