mardi 8 mars 2011

Le premier jour.

Pour ce tout premier jour de Fashion Week parisienne, ce n’est pas moi, mais mon envoyé spécial (héhé) qui a photographié les défilés. Mais je vais quand même vous en faire profiter, surtout que le premier défilé est le premier du créateur sur le calendrier officiel en France ! Son nom ? Harry Halim. Sa collection, exclusivement du noir, est très structurée et il y a beaucoup de mélanges de matières : cuir et satin, fourrure et mousseline se mélangent et s’accordent à merveille. Détail intéressant : pratiquement toutes les chaussures sont ouvertes (étonnant, en hiver) et elles sont parsemées de fourrures, de plumes etc… Comme pour les boas, vous voyez ?
Les dos des manteaux et de certains chemisiers et jupes sont fendus, comme si on les avait déchirés, mais avec douceur. Etrange, non ? Autre chose qui m’a surprise, les pantalons sont souvent en satin, et ils forment une mini-traine quand on regarde de derrière. Une collection assez réussie pour Mr. Halim, bien qu’un peu sombre…





Pour Moon Young Hee, (un tout petit peu) plus de couleurs, et un jeu de rock-romantique incroyable. Même si la silhouette est noire, le coté romance se voit dans les matières et les formes. Les mousselines alliées aux robes froissées et aux godillots donnent un air frais dans cette collection. Et qui dit mousseline dit transparence, qui est un des thèmes principaux de cette présentation. Certaines robes ont l’air vieillies et usées mais c’est ça qui me plait, cela fait un peu mormone rebelle en fait. D’autres, plissées et assez modernes, cassent ce côté enfants sages. Mais cela donne une attitude très « portable », quel que soit les tenues. Important : le talon serait il mort ? Que des boots de casernes militaires ici…






Et enfin, Aganovich, duo de choc. Et là, de la couleur, enfin une : le bleu, sous toutes ses formes. Azur, Lapiz etc… Ce qui pourrait être lassant à l’œil, mais il y a une bonne déclinaison, donc pas d’ennui. Le duo était en plein esprit 60’s, pour les robes courtes à col rond et les manteaux col roulé, et les 70’s pour ses pantalons flares et ses vestes courtes/longues déstructurées. Soulignée par des chapeaux melons et des raies de côté, en passant par des perruques LadyGagaesques, la collection d'Aganovich a bien réuni tous les codes des 60’s et des 70’s. Un peu trop de mélanges de matières à mon gout, mais c’est ce qui fait l’originalité de la présentation.





Je vous raconte bientôt les shows que j’ai vécus en direct liiiiiive !

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