jeudi 10 mars 2011

Le deuxieme jour.

Tout a commencé le mardi soir.

J’avais un doute crucial sur mon choix de chaussures. Talons ou à plat ? Talons cela fait joli, mais trop «dame» et pas super pratique. Et à plat… Je ne sais pas, j’avais un doute. Je me suis donc tournée vers mon conseiller personnel (mon beau père), et il n’a pas hésité une seconde : à plat, c’est radical. Confiante, je l’ai écouté. Et grande surprise : les mannequins de tous les défilés de mercredi étaient… sans talons. J’ai cru à une conspiration, y’avait il des micros cachés dans notre maison ? Je ne le saurai jamais…
Premier défilé en direct live pour moi : 10h du matin (Ouch !), rue Royale, Dévastée. Déjà, je m’attendais à un show particulier, car le nom Dévastée me fait penser à quelque chose de poétique et mélancolique. Bizarrement, j’ai tout de suite fait le rapprochement à Peter Doherty. Mais je commence à m’éloigner du sujet, là.
Assise, je vois des petits paquets à côté de moi. Des cadeaux ! Trop cool. Des produits pour cheveux siglés L’Oréal (Ah oui, le défilé se passe à l’académie L’Oréal Professionnel) et une bouteille de Vitamin Water. Utile… surtout pour aujourd’hui, je vais en avoir besoin, de vitamines.
Comme je le disais, tous les mannequins à plat : Zizi de Repetto, derbys argenté, mais pas de talons extravagants ! D’ailleurs, pas d’extravagance pour ce défilé : couleurs neutres (noir, gris, blanc) et vêtements simples. Beaucoup de déclinaison d’imprimés, comme le pied-de-poule. Elément clé : l’empiècement, présent sur les manteaux. Les tops, les yeux cernés de khôl, portent des chemises à col serré, de la mousseline. Le vestiaire masculin envahi le catwalk : bermudas, shorts et même costumes pour femmes. Pour seuls accessoires, les lunettes, apparemment indispensables cet hiver. Collection portable, donc réussie pour moi. J’ai hâte d’y retourner pour la prochaine collection !






Après une (longue) pause et un club sandwich au café des Editeurs, rendez-vous rue saint martin pour le show de Limi Feu. Et je n’y vais pas seule : une envoyée très très spéciale et assez énergique m’accompagne : ma petite sœur de 4 ans, Anjali, toute fière d’être avec moi. Elle s’amuse même à prendre en photo la horde de photographes (justement) venus pour l’occasion. Une chose est sûre, elle en a séduit plus d’un !
Fidèle à ses valeurs et à celle de son père (Yojhi Yamamoto), le défilé s’annonce plutôt simple et chic, avec une touche de rock attitude.
Cette saison, Limi Feu est dans le vêtement oversized : du manteau au pull, en passant par la robe chemise boutonnée jusqu’en haut, rien n’a été épargné. Sauf peut-être les mini-perfecto, qu’elle glisse ça et là entre les tenues. Le femme de Limi cet hiver sera androgyne, et ne mettra pas ses manches ! Le manteau posé négligemment sur les épaules fera l’affaire. J’ai eu du mal à reconnaitre les pantalons des jupes, les écharpes des manteaux, parce que le trompe l’œil est aussi une de ses armes (et un de ses atouts !) pour cette collection. Et malgré la domination du noir et du gris, quelques imprimés fleuris et pois ont pu se glisser dans ce show. Un de mes coups de coeur depuis déjà plusieurs saisons, je ne suis pas prête d’abandonner Limi !






Vidéo de moi même
Après un changement de chaussures (j’ai pris les chaussures de ma mère… mauvaise idée.) et un showcase d’Avishai Cohen (j’ai accompagné ma mère… bonne idée !) à la Fnac, le dernier défilé de la journée : Peachoo Krejberg, garage Turenne. Malgré une organisation très floue (j’ai été placée au premier rang, puis remise debout sans trop comprendre…), et surtout une musique ASSOURDISSANTE, j’ai trouvé le défilé assez artistique et les matières étaient très bien travaillées. Robes longues en dentelle et traines en mousseline, transparence, magie. On se croirait à un mariage sicilien et un enterrement chic, revisités par des pièces délirantes! Graphique aux épaules, la touche gaga, qui pourrait très bien choisir cette marque pour sa prochaine tournée. La fourrure était très présente aussi, en veste, mais sans manches pour ne pas avoir trop chaud. Les longs gants noirs et les touches bijoutées donnent un côté dramatique, que j’ai apprécié.
C’est dommage, je n’ai pas eu un coup de cœur sur les chaussures. Peut-être que trop de plat tue le plat ?





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