mercredi 16 février 2011

The last english rose.

Il y a quelques semaines encore, je ne connaissais pas, ou peu du moins, PJ Harvey. « This Is love », à la limite, et encore. Puis j’ai lu un article sur elle dans Vogue, sans vraiment y prêter attention. Et j’ai entendu une de ses chansons à la radio, et cela m’a un peu interpellée. Bientôt, tout le monde commençait à parler d’elle, comme si elle était la 8eme merveille du monde. A ce moment là, j’ai commencé à faire mes recherches sur Polly Jean Harvey. Après avoir écouté ses albums, je me suis demandée comment moi, fan de rock, j’avais pu passer à côté d’une telle merveille.




L’album que j’ai le plus aimé est Uh Hue Her elle assure tout, vraiment tout. C’est plutôt du rock minimaliste, assez sombre des fois comme sur le morceau Shame, ou même assez country-folk sur No child of mine. C’est un univers caméléon que j’aime, et c’est comme ça que l’on pourrait qualifier PJ Harvey : Une caméléonne, affirmée et indépendante. Bien sur, je ne voudrais pas attirer les foudres de « spécialistes », qui diront que ce n’est pas du tout ça et que je ferais mieux de me taire plutôt que de dire des bêtises, mais c’est comme ça que je l’ai ressentie.





Si je vous parle de ça aujourd’hui, c’est que j’ai écouté son nouvel album « Let england shake ».
Et j’ai presque été surprise. Malgré ma « non connaissance », j’ai bien sentie que cet album était différent des précédents. Moins dark, moins messagé, plus mélancolique et plus apaisant.
Ce qui est drôle, c’est que moi comme les plus grands fans ont pu constater la même chose : PJ Harvey est maintenant sereine. On dirait qu’elle a « délaissé » le rock&roll, le pur, le dur, et qu’elle s’est tourné vers l’indé-pop, beaucoup plus calme et approprié. Et le pire, ou le meilleure, je ne sais pas, c’est que cela lui va bien, et qu’aucun trouble fête ne viendra s’interposer dans la marche tranquille de PJ Harvey vers la force paisible.




 

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